L'Arantèle
-téléfilm-
Quand la vie bascule, et que les souvenirs défaillent, l’espoir s’étiole, mais tant que la dernière carte n’est pas jouée, on s’accroche à ce battement hors du temps et on essaye.
Le destin de cette femme est le destin de beaucoup d’autres femmes, silencieux destin.
L’Arantèle est l’ancien nom qui désigne une toile d’araignée.
C’est l’histoire d’une mère et de sa fille, d’un kidnapping et de retrouvailles en terre d’Asile, les portes de Sainte Anne, une toile qui se détisse dans la folie des souvenirs.
Un grand producteur m’avait contacté afin que je pitch cette histoire, il était très intéressé, mais j’ai raté le rendez-vous, j’étais encore en pleine digestion de cette histoire, ma mère était à Sainte Anne et je comprenais tout juste ce que signifiait être sa fille. Je n’ai pas pu défendre ce projet avec recul, j’avais les pieds, les tripes et le cœur dans la mare de l’Arantèle. J’étais son héroïne, sa rescapée. J’ai observé cette toile non pas avec recul mais avec altitude; je suis fin prête à l’offrir au public.